Exposition Visite Commentée De La Chapelle Sainte Geneviève Et De La Place De La Forge à Saint Leu la Foret le 19 septembre 2020

Samedi 19 septembre 2020

10h00 • 14h00

Chapelle Sainte-geneviève

Plus d'infos sur l'exposition Visite Commentée De La Chapelle Sainte Geneviève Et De La Place De La Forge à Saint Leu la Foret

L'exposition Visite Commentée De La Chapelle Sainte Geneviève Et De La Place De La Forge a lieu dans le cadre des Journées du patrimoine Saint Leu la Foret 2020.

Au centre de la place, une fontaine en grès déverse déjà son eau au XIVe siècle. Elle est remplacée par la statue du moissonneur, symbole du travail agricole des habitants du village.

Initialement, le village de Saint-Leu était situé à la lisière de la forêt, comme les villages de Taverny et Saint-Prix. La première église fut donc construite au XIIe siècle en haut du village.

Dans la partie basse du village, une léproserie dite de Calmeta, située depuis le XIIIe siècle à l'emplacement de l'actuel château de la Chaumette, recevait les malades de onze villages environnants.

Au XVIe siècle, comme il n'y avait pratiquement plus de lèpre, l' établissement se transforme en maison-Dieu et reçoit tous les malades, afin de les préparer, comme son nom l'indique, à rencontrer Dieu.

Le village de Calmeta grossit et, en 1333, Philippe VI de Valois, compte tenu du nombre de feux (36 foyers), impose la construction d'une chapelle.

Placée tout d'abord sous l'invocation de Notre-Dame et de saint Jean-Baptiste, elle est appelée ensuite chapelle Sainte-Geneviève par son rattachement à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.

Elle est consacrée par le premier prieur, Jean de Borret ou Jean de la Chaumette, chancelier de la cathédrale de Meaux en 1334 et un prieuré est construit à proximité, de l'autre côté du rû. L'acte de confirmation est donné en 1343 par Foulque de Chanac, évêque de Paris. Le document relate que Jean, abbé de Sainte-Geneviève, avait hypothéqué la grange de Roissy pour assurer l'entretien de ce sanctuaire donné à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.

Au début du XVIIe siècle Saint-Leu compte 195 maisons pour 250 feux, ce qui permet d'estimer la population à environ 1 250 habitants.

Lors de la seconde fronde, le village est pillé par les troupes de Turenne en raison de son rattachement au fief des Condé, le Grand-Condé étant frondeur.

On estime que le quart de la population est mort lors de ce pillage ou des suites de ce pillage par famine ou manque de soins. Soixante maisons sont abandonnées et onze en ruines, l'église du haut est très endommagée. C'est pratiquement la fin du site de Leumont.

La chapelle étant devenue trop petite pour l'ensemble de la population, on construit, en 1686/1690, à l'emplacement de l'église actuelle, une église très simple faite de pierre friable et de plâtre.

L'édifice, dont le choeur abrite une belle charpente en bois du XIVe siècle, est acquis par la commune en avril 1794\. Il sert de maison commune sous la Révolution à l'époque où Saint-Leu prend le nom de Clairefontaine, et perd depuis lors sa fonction première.

Propriété de la commune depuis 1985, il a fait l'objet d'une rénovation récente avec création de logements sociaux dans la zone où se situait la nef de l'ancienne chapelle. Le choeur et sa charpente ne sont habituellement ouverts à la visite que sur rendez-vous.

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